Le Bouleau, un arbre élégant à l’écorce d'argent
Dame des bois, Arbre de la sagesse, Bois blanc, Arbre à balais, Sceptre des maîtres... Arbre gracile et mystérieux le Bouleau est un symbole de sagesse et de renouveau. Sa sève, appelée « sang de Bouleau », et ses feuilles sont employées pour leurs nombreuses vertus thérapeutiques. Il y a bien longtemps, son écorce blanche, fine et résistante était ramassée les nuits de pleine lune pour y inscrire des incantations et des sortilèges d'amour. Au moyen-âge, prisonniers et aliénés étaient fouettés avec des branches de Bouleau pour exorciser les démons qui les habitaient et le corps des défunts étaient recouvert de ses rameaux pour éclairer leur passage vers le monde souterrain. Des branches de Bouleau brûlées le jour des noces, portent bonheur aux jeunes mariés. On prétend que les berceaux en bois de Bouleau sont visités par les fées qui assurent longue vie et protection aux nouveau-nés. Arbre élégant à l'écorce d'argent, le Bouleau est de toutes les fêtes du printemps !
Les arbres :
Ils peuvent être une source d’énergie subtile, d’illumination ou même de guérison. Ils sont aussi un symbole ancestral de Beauté et de Liberté.
De nombreuses traditions conseillent de parler aux arbres, de les toucher ou de méditer sous leur ombrage.
C’est le cas chez les Celtes (magie druidique), chez les bouddhistes taoïstes, chez les Amérindiens…
Symbolique :
Symbole de pureté, de douceur et de délicatesse (les chamans de Sibérie grimpaient dans ses branches pour se rapprocher du Ciel).
De nos jours, un bouleau dans un jardin apporte calme et sérénité par la couleur harmonieuse de ses feuilles toujours agitées par le vent.
Légende :
Le bouleau était utilisé pour apaiser les agités et les aliénés que l’on fouettait avec ses branches. C’est aussi dans l’espoir de chasser ce qui est néfaste, que l’on flagellait les condamnés du Moyen Âge avec ses branches. Les exorcistes l’ utilisaient en décoction, car ils assuraient qu’il faisait s’enfuir les démons.
Le bouleau était l’un des sept arbres sacrés du bosquet des druides.
Parfois appelé “Arbre de la sagesse”, symbole de connaissance druidique, on surnommait aussi le bouleau “Sceptre des maîtres d’école”, parce qu’avec son bois on fabriquait les baguettes servant à punir les cancres.
Méditer sous cet arbre :
Méditer sous cet arbre pour mieux accepter sa vie, assumer les changements, se réconcilier avec ce que l’on est, adoucir ses pensées. Le bouleau aide à se réconcilier avec l’ego et à réconcilier le masculin et le féminin.
S’asseoir sous un bouleau, c’est pénétrer dans une atmosphère aimable et apaisante. C’est un rappel que la vie n’est pas seulement faite de luttes, mais qu’elle peut être également douce et harmonieuse.
Dans le langage floral :
Bienveillance vis à vis de soi et des autres.
Vertus médicinales :
La médecine des plantes utilise ses feuilles, bourgeons et son écorce que l’on distille pour en extraire une huile essentielle. Le bouleau est reconnu comme antiseptique, dépuratif, cholérétique, cicatrisant, diurétique. Au Moyen Âge on utilisait le bouleau pour soigner les plaies, les ulcères et les calculs rénaux. Propice aux reins et à la vessie. On lui prête de nombreuses autres vertus thérapeutiques, d’autant qu’il vit en symbiose avec l’amanite muscaria ou amanite tue-mouches, champignon “magique” que l’on appelait aussi “la nourriture des Dieux” et avec lequel les chamans se droguaient. Il est encore cité pour combattre les oedèmes, la goutte et l’arthritisme, l’hypertension aussi bien que la cellulite et l’obésité, les éruptions cutanées et l’artériosclérose.